“ Dès que j'entre au théâtre, je me sens en sécurité ”
Vivien Leigh
Ce spectacle explore l’intimité d’une icône, Vivien Leigh, loin des projecteurs et des clichés. À travers un récit à la première personne, entre rêve et souvenir, « Je suis Scarlett » retrace les moments-clés d’une vie marquée par la gloire mais aussi la douleur. Seule en scène, la comédienne donne voix à une Vivien lucide, indomptable, sensible et souvent drôle, dans un dernier acte imaginaire où tout peut encore être rejoué.


À propos du spectacle
Je suis Scarlett. Vivien, le jour d’après est un seule-en-scène. Une voix. Un corps. Une femme qui parle, avec ses mots à elle, ceux qu’on lui a trop peu laissés.
Mais elle n’est pas tout à fait seule. Dans l’ombre, ou dans sa mémoire, d’autres figures apparaissent — Laurence Olivier, compagnon de passion et de rupture, mais aussi des visages aimés ou rêvés, des interlocuteurs réels ou imaginaires, qui prennent forme au fil du récit. Ils ne se matérialisent jamais sur scène, mais Vivien leur donne place. Elle dialogue, interpelle, se souvient.
Le spectacle s’ouvre dans une forme de flottement. Vivien est dans un entre-deux, un « après » incertain. Elle visualise la scène de sa propre fin, les êtres chers penchés sur son corps inanimé. Est-elle en train de rêver ? D’errer dans les limbes ? De rejouer sa vie une dernière fois ? Peu importe : ce qu’elle a à dire, elle le dit maintenant, dans cet espace suspendu entre mémoire et oubli.
La scénographie est volontairement sobre, presque nue, pour laisser jaillir l’essentiel : la parole, l’émotion, la faille. Un fauteuil, un espace de jeu, quelques repères visuels discrets suffisent à faire naître le monde intérieur de Vivien — ce monde à la fois somptueux et désenchanté, traversé d’éclats et de silences
L’écriture alterne les moments de confidence, les fulgurances de mémoire, les fragments de journal intime ou d’entretien imaginaire. Le ton, souvent désinvolte, glisse peu à peu vers quelque chose de plus vertigineux. On la voit rire, aimer, douter, sombrer, se relever — on la suit dans ce voyage sans retour, jusqu’à l’ultime veille.
Vivien ne rejoue pas sa gloire passée. Elle ne cherche pas à séduire. Elle tente de comprendre. De faire entendre. De faire la paix peut-être.
Infos techniques
Pièce de théâtre d'Enrique Fiestas.
Avec Rosa Ruiz dans le rôle de Vivien Leigh
Mise en scène, scénographie et musique : Enrique Fiestas.
Creation costumes :
Création lumière :
Durée du spectacle : 1h 15m